dimanche 7 février 2016

Celui dont le nom n'est plus par René Manzor

dimanche 7 février 2016
Résumé : « Puissent ces sacrifices apaiser l’âme de Celui dont le nom n’est plus. »
Pour la deuxième fois en deux jours, ce message énigmatique signe une scène de crime londonienne. Rien ne relie les victimes – pas même leurs assassins, qui ne se connaissent pas, et qui ont chacun, lors de leur arrestation, avoué avoir tué la personne qu’ils aimaient le plus au monde. Pourtant les faits sont là : le rituel religieux, le message, le cadavre vidé de ses organes- ces meurtres sont commis selon le même mode opératoire.
Le commissaire McKenna, vieux routier de Scotland Yard, et le docteur Dahlia Rhymes, criminologue américaine, pressentent que la série n’en est qu’à ses débuts.
A moins de mettre, au plus vite, un nom sur l’horreur…





Titre : Celui dont le nom n'est plus
Auteur : René Manzor

Édition :Pocket
***
René Manzor, réalisateur et scénariste à la base, écrivain à ses heures, signe avec ce roman intitulé « Celui dont le nom n’est plus » un thriller parfait, sensationnel, dont je ne suis pas prête d’oublier le nom !

Tout d’abord, j’ai trouvé l’intrigue proposée par l’auteur plus qu’originale et tout à fait passionnante. 
En effet, Londres est secouée par une série de meurtres atroces.  La scène de crime est à chaque fois la même : un cadavre dépouillé de ses organes, une mise en scène suivant le rite funéraire de la religion pratiquée par la victime et cette étrange signature en lettres de sang « Puissent ces sacrifices apaiser l’âme de Celui dont le nom n’est plus. » 
Les assassins, n’ayant de prime abord rien en commun et ne se connaissant pas, présentent cependant un comportement similaire : ils ne nient aucunement avoir perpétré le meurtre de la personne qu’ils chérissaient le plus au monde mais ne parviennent pas à se rappeler l’avoir commis.
Et que deviennent les organes prélevés ? Dans quel but le sont-ils ? 
C’est face à une véritable épidémie d’homicides que doit faire face le Détective Chief Inspecteur McKenna, vieux roublard de Scotland Yard et la jeune criminologue américaine Dahlia Rhymes.

René Manzor ne ménage pas ses personnages à qui la vie n’a pas fait de cadeaux ! 
McKenna, sous ses apparences bourrues et ses fréquentes crises de colère, se voue corps et âme à son travail pour tenter d’échapper à un épouvantable drame personnel l’ayant marqué à jamais au fer rouge. 
Dahlia quant à elle, s’est forgée une carapace totalement hermétique au moindre sentiment affectif, douloureux héritage d’une enfance humiliante et traumatisante. Son périple londonien mettra cependant ses certitudes à rude épreuve. Est-elle prête à aimer à nouveau ? 
Et tous ces meurtriers qui s’apparentent plus à des victimes qu’à de sanguinaires assassins ? Comment vivre avec le fardeau de la mort d’un être proche que l’on a tué de ses propres mains ? Sont-ils coupables ou de simples pantins à la merci d’un psychopathe agissant dans l’ombre ? 

Entre compassion, impuissance, tristesse, horreur et malaise, l’auteur ne ménage pas non plus ses lecteurs qu’il entraine à toute allure aux fil des pages qui défilent à une vitesse affolante tant il est primordial, sinon vital, de connaître la suite de cette enquête aux frontières de la conscience et de la volonté humaine.

« Celui dont le nom n’est plus » est un thriller captivant, noir à souhait, et un véritable coup de cœur ! 

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